Section du pays messin

Le conseil municipal de Metz a abordé en avril dernier, la situation des copropriétés en difficultés de Borny. Derrière cette notion il y a non seulement un problème social mais surtout de véritables drames humains : quand la jouissance du logement n’est  plus assurée sereinement, c’est toute la vie quotidienne qui est bouleversé. C’est un des éléments de la crise du logement. La ville de Metz compte ainsi de véritables poches de précarité. La Moselle compte plus de 1320 copropriétés en difficultés.

 Au niveau national près des 10% des 560 000 rencontrent des difficultés. A quelques jours de la présentation en Lorraine du rapport de la fondation de l’abbé Pierre, sur la situation du logement, un constat s’impose : les familles sont d’abord confrontées à des difficultés de pouvoir d’achat et à une augmentation des charges liées en premier lieu à l’augmentation du prix de l’énergie. Une forte action publique est nécessaire pour mobiliser les financements nécessaires afin le sécuriser en premier lieu, la situation des résidents et limiter les ponctions excessives.

Au cours du conseil municipal, Jacques Maréchal a formulé, au cours de son intervention, trois propositions pour venir en aide aux résidents. 1° la création d’un fond spécial alimenté par une partie des sommes dégagées par l’abandon de la construction d’un second centre des congrès ; 2° intervenir auprès des fournisseurs d’énergies pour qu’ils augmentent leur contribution au Fond de Solidarité Logement, contribution  pour financer des travaux d’économie d’énergie ; 3° demander à l’Etat la création  d’un fond spécifique financé par un prélèvement sur les profits bancaires. Il a également souhaité un bilan exhaustif sur la ville de Metz.

Pour assurer le droit au logement pour tous, il est nécessaire de libérer le logement des lois du marché et en particulier de la spéculation immobilière.