L’usine d’électricité se porte bien. Elle a réalisé un excellent chiffre d’affaire par la vente de chaleur et d’électricité. Elle a pu ainsi versé à son principale actionnaire, la ville de Metz, 8,5 millions d’euros au titre des dividendes pour l’exercice 2011.
Si cette somme est une belle contribution pour le budget de Metz, cette situation ne doit pas faire oublier une autre réalité soulevée par Jacques Maréchal, élu communiste, lors du conseil municipal du 27 septembre dernier : les coupures d’électricité opérées. La société procède à une moyenne de 130 coupures par mois pour défaut de paiement. Pour l’élu communiste cette situation n’est pas digne du 21e siècle, l’énergie ne peut pas être une marchandise que l’on peut acquérir ou pas, il a opposé à cette réalité la notion de droit à l’énergie. Jacques Maréchal a souhaité que la mairie de Metz, principale actionnaire de l’UEM, étudie la possibilité de faire cesser les coupures d’énergie sur la ville de Metz pour assurer le droit à l’énergie pour tous.
Le Maire de Metz, Dominique Gros, n’a pas répondu à cette proposition.
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